Free Access
Issue |
Ann. Zootech.
Volume 49, Number 2, March-April 2000
|
|
---|---|---|
Page(s) | 141 - 150 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/animres:2000114 |
DOI: 10.1051/animres:2000114
Ann. Zootech. 49 (2000) 141-150
Effect of different feed grinding fineness on the performances and digestive efficiency of growing rabbits
Lamberto Lambertinia - Claudio Cavanib - Paola Zucchib - Giorgio Vignolaa
aDipartimento di Scienze Veterinarie ed Agroalimentari, Facoltà di Medicina Veterinaria,
Università di Teramo, V. le Crispi 212, 64100 Teramo, Italy
bIstituto di Zootecnica agraria, Facoltà di Agraria, Università di Bologna, via S. Giacomo 9,
40126 Bologna, Italy
(
Abstract:
In this study, two experiments were carried out. In the first experiment, we studied the effect of
commercial feeds, differing in the grinding level of their constituents (group C was fed a diet milled
with the process used for commercial feeds, group F and group G received the same diet ground more finely
or coarsely, respectively), on the growth performances of rabbits and on some characteristics of the
caecum and its content. The second experiment, an in vivo digestibility experiment, was carried out to
study the influence of the same diets on the digestive efficiency of growing rabbits. The different
particle sizes of the feeds did not significantly influence feed intake, weight gain and feed efficiency
or slaughtering parameters of growing rabbits. The different grinding levels of the diets did not
influence the apparent faecal digestibility of dry matter, organic matter and gross energy. The cell wall
polysaccharides digestibility was, however, significantly decreased in the F group rabbits (P < 0.01).
The different particle sizes had no effects on the caecal content characteristics nor were
anatomohistopathological lesions found. Rabbits exhibit a great capacity to adapt to diets with somewhat
different particle sizes.
Keywords:
growing rabbit / grinding fineness / performances / digestibility
Résumé:
Influence de la finesse de broyage de l'aliment sur les performances zootechniques et l'efficience
digestive chez le lapin en croissance. Deux essais ont été réalisés afin d'évaluer les effets de la
finesse de broyage des ingrédients utilisés pour la formulation d'aliments destinés aux lapins en
croissance. Pour le premier essai, 108 lapins sevrés à 35 jours, d'un poids moyen de 994 g répartis en
trois lots de 36 chacun, ont reçu à volonté pendant 47 jours soit un aliment broyé selon les processus
industriels traditionnels (lot C, servant de témoin), soit le même aliment dont les ingrédients avaient
subi une mouture plus ou moins fine (lots F et G respectivement). Les aliments obtenus se sont révélés
différents en ce qui concerne la distribution des particules dans les trois classes granulométriques
considérées (Ø < 0,25 mm : F = 39,4 % ; C = 22,9 % ; G = 19,4 % ; Ø
= 0,25 - 1 mm :
F = 53,09 % ; C = 52,26 % ; G = 50,03 % ; Ø > 1 mm F = 8,2 % ; C = 21,46 % ;
G = 31,0 %). De même, la composition chimique des classes granulométriques a été différente. En
particulier, la fraction la plus grossière des aliments (Ø > 1 mm) contenait 40,9 % de NDF pour le
lot F et 27,7 % pour le lot G ; la fraction la plus fine (Ø < 0,25 mm) au contraire contenait 42 %
de NDF pour le lot G et 32,5 % pour le lot F. Ces différences n'ont toutefois pas eu d'influence
significative sur les performances de croissance (GMQ : 32 g) et l'indice de consommation alimentaire
(3,6), ni sur les données d'abattage (rendement de carcasse : 62 %), le poids du caecum plein, le contenu
caecal et le nombre de coliformes de celui-ci. Le pH du caecum s'est révélé semblable pour tous les lapins
(5,84, 5,93 et 5,96 pour les lots G, F et C, respectivement) ainsi que la composition chimique du contenu
caecal. Le deuxième essai, une épreuve de digestibilité fécale, prévoyait l'emploi de 24 lapins âgés de 49
jours, distribués en 3 lots de 8, recevant les mêmes aliments que dans l'essai 1. Aucun changement de
l'utilisation digestive de la matière sèche, de la matière organique, des protéines brutes et de l'énergie
brute n'a pu être constaté. En revanche, la digestibilité des fibres brutes et des fractions NDF et ADF
s'est révélée significativement inférieure (P < 0,01) pour le groupe recevant l'aliment à plus fine
mouture (F) par rapport aux lapins du lot G (FB : 10,6 % contre 14,8 % ; NDF : 31,8 % contre 36,5 % ;
ADF : 10,5 % contre 18,3 %). La distribution granulométrique différente pourrait donc influencer la
digestibilité des fibres alimentaires, même si les données obtenues dans le premier essai (relatives en
particulier à la composition caecale et au pH) ne sont pas concluantes à cet égard. Cet aspect mérite donc
d'être étudié ultérieurement.
Mots clé :
lapin / finesse de mouture / performances / digestibilité
Correspondence and reprints: Tel: 0861/266990; fax: 0861/210045;
e-mail: lambertini@izv.vet.unite.it
Copyright INRA, EDP Sciences