Free Access
Issue |
Ann. Zootech.
Volume 49, Number 3, May-June 2000
Nutrition des Ruminants, Santé Humaine et Environnement
|
|
---|---|---|
Page(s) | 255 - 271 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/animres:2000120 |
DOI: 10.1051/animres:2000120
Ann. Zootech. 49 (2000) 255-271
Genetically modified organisms: consequences for ruminant health and nutrition
Evelyne Foranoa - Harry J. Flintb
aLaboratoire de Microbiologie, INRA, Centre de Recherches de Clermont-Ferrand-Theix,
63122 Saint-Genès-Champanelle, France
bRowett Research Institute, Bucksburn, Aberdeen, AB21 9SB, UK
(
Abstract:
Many of the plants eaten by farmed ruminants are capable of being genetically modified, and
may in the future be modified for nutritional, agronomic or industrial purposes.
Techniques are also becoming available for genetic modification of silage and ruminal
bacteria. Those working in agricultural biotechnology have a clear responsibility to
detect and avoid any unintended or undesirable consequences of such modifications,
whether direct or indirect, upon the animal, the consumer and the environment. One
of the most general concerns that has been expressed is the possibility for onward
transfer of modified gene sequences to gut microorganisms or host cells. Rare acquisition
of diet-derived DNA fragments cannot be ruled out, but if this occurs, it must have also
occurred throughout mammalian history. The possible impact of genes not normally present
in ruminant diets must, however, be considered. Discussion of the use of antibiotic
resistance markers in transgene constructs must take into account the wider debate on
the likely impact of antibiotic use in animal agriculture on the spread of antibiotic
resistant bacteria. There is increasing evidence that overuse of antibiotics has lead
to extensive transfer of antibiotic resistance genes between bacteria from the human
and animal gut. In general this is likely to have a far greater impact than any rare
transfer events involving resistance genes passing from transgenic plants to microbes.
Our rapidly improving ability to use sophisticated molecular approaches to predict and
track the consequences of genetic modification will help to ensure safe application of
GM technology in agriculture in the future.
Keywords:
GMO / rumen / ruminant nutrition / gene transfer
Résumé:
Organismes génétiquement modifiés : conséquences pour la santé et la nutrition des
ruminants. La plupart des plantes actuellement consommées par les ruminants d'élevage
peut être - ou est déjà - manipulée génétiquement, et il est probable que ces plantes
seront encore modifiées dans le futur pour améliorer leurs propriétés nutritionnelles,
agronomiques ou technologiques. Par ailleurs, il est maintenant techniquement possible
de modifier génétiquement les ferments d'ensilage ou les bactéries du rumen. Les
chercheurs impliqués dans ces biotechnologies doivent donc être capables de détecter et
empêcher toute conséquence indésirable et préjudiciable, qu'elle soit directe ou indirecte,
pour l'animal, le consommateur et l'environnement. Une des principales préoccupations
concerne la possibilité de transfert des transgènes aux microorganismes du tube digestif
ou à l'hôte. La possibilité d'intégration de fragments d'ADN présents dans l'alimentation
ne peut pas être complètement exclue ; même si cet événement ne peut être qu'extrêmement
rare, ce phénomène a pu se produire tout au long de l'évolution des mammifères. L'impact
de gènes qui ne sont pas habituellement présents dans l'alimentation des ruminants doit
être pris en compte. La discussion sur l'utilisation de gènes de résistance aux
antibiotiques comme marqueurs des transgènes doit intégrer le débat plus large de
l'impact de l'utilisation des antibiotiques en alimentation animale sur l'accroissement
des bactéries résistantes aux antibiotiques. En effet, un nombre croissant de résultats
suggère que l'utilisation exagérée d'antibiotiques a conduit à un transfert de gènes
d'antibio-résistance entre les bactéries du tube digestif de l'homme et de l'animal.
De façon générale, un tel transfert de gènes est susceptible d'avoir un impact
beaucoup plus important que le peu probable transfert de gènes de résistance des
plantes transgéniques aux microorganismes. Les rapides progrès dans l'utilisation
d'approches moléculaires sophistiquées pour prédire et suivre les conséquences des
modifications génétiques contribueront à l'avenir à une utilisation plus sûre du
génie génétique en agriculture.
Mots clé :
OGM / rumen / nutrition des ruminants / transfert de gènes
Correspondence and reprints: Evelyne Forano
tel. 33 (0)4 73 62 42 48; e-mail: forano@clermont.inra.fr
Copyright INRA, EDP Sciences