Free Access
Issue |
Ann. Zootech.
Volume 49, Number 2, March-April 2000
|
|
---|---|---|
Page(s) | 95 - 112 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/animres:2000110 |
DOI: 10.1051/animres:2000110
Ann. Zootech. 49 (2000) 95-112
Ruminants et environnement : la méthanogenèse
Daniel Demeyer - Veerle Fievez
Department of Animal Production, Faculty of Agricultural and Applied Biological Sciences, Ghent
University, Proefhoevestraat 10, 9090 Melle, Belgium
(
Abstract:
Ruminants and environment: methanogenesis. Methane, the most important greenhouse gas after carbon
dioxyde, contributes for 16% to the greenhouse effect. Only 30% of total methane emission originates
from natural sources, whereas 70% is linked to human activities, including livestock production. Rumen
methanogenesis can be incorporated into models of different levels of complexity, based on stoichiometry
and kinetics of fermentation and estimation of energy content of nutrients. Nevertheless, recent efforts
in estimating ruminant methanogenesis remain subject to important variability, both on the animal and
population level. In general, methane production in the digestive tract of production animals is estimated
to be responsible for 22% of the anthropogenic sources. Attempts have been made to decrease this
contribution, using methane inhibitors such as long chain fatty acids, halogenated methane analogues,
antibiotics and biotechnological interventions such as defaunation or reductive acetogenesis. However,
none of the proposed methods for methane inhibition is acceptable nor applicable today due to the
interaction of inhibitors with different rations or individual animal characteristics and series of
interrelated effects associated with consumer scepticism towards certain additives.
Keywords:
methanogenesis / rumen / greenhouse gas / environment
Résumé:
Le méthane, deuxième gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone, contribue à raison de 16 % à
l'effet de serre. L'émission de méthane n'est que pour 30 % originaire de sources naturelles, les 70 %
restants sont au compte des activités humaines, dont l'élevage de bétail. La méthanogenèse du rumen peut
être incluse dans des modèles à différents niveaux de complexité, basés sur la st
chiométrie et la
cinétique des fermentations et sur l'évaluation énergétique des aliments. Mais, les tentatives récentes
d'estimation de la méthanogenèse, restent sujettes à une variabilité considérable, aussi bien au niveau de
l'animal que global. En général, on estime que la production de méthane dans le tube digestif des animaux
d'élevage est responsable de 22 % des sources anthropogènes. Des tentatives pour réduire cette
contribution en utilisant des inhibiteurs de la méthanogenèse comme les acides gras à chaîne longue, les
analogues halogénés du méthane, les antibiotiques et des interventions biotechnologiques comme la
défaunation ou l'acétogenèse réductrice ont été entreprises. Mais, une série d'effets secondaires et
l'intéraction des inhibiteurs avec différentes rations et avec les caractéristiques individuelles de
l'animal auxquelles s'ajoutent le scepticisme des consommateurs envers certains additifs fait qu'aucune
méthode ne semble applicable ou acceptable en pratique pour le moment.

Mots clé :
méthanogenèse / rumen / gaz à effet de serre / environnement
Correspondance et tirés à part : Daniel Demeyer
Tél. : (32) 9 264 90 00 ; fax (32) 9 264 90 99 ;
e-mail : daniel.demeyer@rug.ac.be
Copyright INRA, EDP Sciences