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Issue
Anim. Res.
Volume 52, Number 6, November-December 2003
Page(s) 543 - 551
DOI https://doi.org/10.1051/animres:2003041
Anim. Res. 52 (2003) 543-551
DOI: 10.1051/animres:2003041

Utilization of milk urea concentration as a tool to evaluate dairy herd management

Xavier Frand, Eric Froidmont, Nicole Bartiaux-Thill, Virginie Decruyenaere, André Van Reusel and Jules Fabry

Department of Animal Production and Nutrition, Agricultural Research Centre of Gembloux, Rue de Liroux, 8, 5030 Gembloux, Belgium
(Received 4 November 2002; accepted 27 October 2003)

Abstract
The milk urea (MU) content variation was monitored in fourteen herds over a year to verify the reliability of this parameter as an indicator of the nutritional protein status of dairy cows. The relationships between MU concentrations and the nutritional value of the feed, pasture characteristics and lactation parameters were also investigated. For the single regressions, the average MU concentration had a positive relationship ( R2 = 0.42) with the difference between degradable proteins and fermentable energy (OEB) in the rumen, while the combination of crude protein (CP), net energy (VEM) and week of lactation (WL) more accurately explains the MU variation. The regression of MU prediction obtained with the data file of 14 farms was as follows: MU (mg $\cdot$dL -1) = 2.56 + 0.130 CP (g $\cdot$d -1) - 0.00154 VEM (g $\cdot$d -1) + 0.407 WL (weeks) ( R2 = 0.52; s = 6.933; n = 250). This model was significant ( P < 0.05) for eleven herds out of fourteen. The results of this study suggest that MU content depends essentially on the protein/energy balance of the diet but that many other factors can influence ureogenesis.

Résumé
Utilisation de la teneur en urée du lait comme indicateur de la conduite du troupeau laitier. Au cours d'une année, la variation de la teneur en urée du lait (UL) a été étudiée dans quatorze troupeaux pour vérifier la fiabilité de ce paramètre comme indicateur de l'alimentation protéique des vaches laitières. Le taux d'UL a été mis en relation avec la valeur alimentaire des rations, les caractéristiques du pâturage et les paramètres de lactation. Pour les régressions simples, c'est l'OEB (différence entre l'azote dégradable et l'énergie fermentescible dans le rumen) de la ration qui est le paramètre le mieux corrélé à la teneur en UL ( R2 = 0,42), alors que pour les régressions multiples, c'est la combinaison de l'ingestion de matières azotées totales (MAT), d'énergie nette (VEM) et du stade de lactation (SL) qui explique le plus précisément la variabilité de la teneur en UL. l'équation générale obtenue à partir de la base de données des 14 exploitations est la suivante : UL (mg $\cdot$dL -1) = 2,56 + 0,0130 MAT (g $\cdot$j -1) - 0,00154 VEM (g $\cdot$j -1) + 0,407 SL (sem) ( R2 = 0,52 ; s = 6,933 ; n = 250). Ce modèle est significatif ( P < 0,05) pour 11 des 14 fermes étudiées. Les résultats de cette étude suggèrent que la teneur en UL dépend principalement de l'équilibre azote/énergie de la ration, mais que de multiples autres facteurs sont susceptibles d'influencer l'uréogenèse.


Key words: urea / milk / dairy cows

Mots clés : urée / lait / vaches laitières

Correspondence and reprints: Xavier Frand frand@cra.wallonie.be

Communicated by Gérard Guyot (Avignon, France)



© INRA, EDP Sciences 2003