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Issue
Anim. Res.
Volume 52, Number 6, November-December 2003
Page(s) 489 - 500
DOI https://doi.org/10.1051/animres:2003042
Anim. Res. 52 (2003) 489-500
DOI: 10.1051/animres:2003042

Genetic variation of maize silage ingestibility in dairy cattle

Yves Barrière, Jean-Claude Emile and Fabien Surault

Unité de Génétique et d'Amélioration des Plantes Fourragères, INRA, 86600 Lusignan, France
(Received 3 April 2003; accepted 17 October 2003)

Abstract
During a three-year experiment, twelve registered or experimental maize hybrids were investigated for their ingestibility in dairy cows. Their digestibility values in sheep were also available from simultaneous experiments. Significant intake differences were observed between maize hybrids, ranging from 14.4 to 17.9 kg $\cdot$cow -1 $\cdot$day -1. The highest intake was observed for the bm3 hybrid. Among normal hybrids, DK265 had a higher ingestibility than other hybrids. However, two recently registered hybrids and an experimental hybrid had only little lower values of intake than DK265. In vivo NDF digestibility explained about 50% of the intake variation (bm3 hybrid excluded), but in vitro cell wall digestibility (DINAGZ) explained only 25% of the intake in similar conditions. Ingestibility variation were probably related to both rate of cell wall degradation and friability traits, that are not relevantly measured through usual digestibility or lignin content estimates.

Résumé
Variabilité génétique de l'ingestibilité du maïs ensilage mesurée sur des vaches laitières. L'ingestibilité de douze hybrides de maïs, inscrits ou expérimentaux, a été étudiée sur vaches laitières au cours d'une expérimentation répartie sur trois années consécutives. Leurs valeurs de digestibilité sur moutons étaient également disponibles à partir d'expérimentations simultanées aux mesures sur vaches laitières. Des différences significatives d'ingestibilité ont été observées entre hybrides, comprises entre 14.4 et 17.9 kg $\cdot$vache -1 $\cdot$jour -1, l'hybride bm3 ayant la valeur la plus élevée. Au sein des hybrides normaux, DK265 avait une ingestibilité supérieure aux autres hybrides, mais un hybride récemment inscrit et un hybride expérimental avaient des valeurs d'ingestibilité proches. La digestibilité in vivo du NDF expliquait environ 50 % de la variabilité observée pour l'ingestibilité (hybride bm3 exclu), mais la digestibilité in vitro des parois estimée par le critère DINAGZ n'en expliquait dans les mêmes conditions que 25 %. La variabilité de l'ingestibilité est très probablement à relier autant à des caractéristiques de vitesse de dégradation et de friabilité des parois, non évaluées à travers les critères classiques, qu'à la digestibilité des parois proprement dite.


Key words: ingestibility / maize / genetic variation / cell wall digestibility / lignin / breeding

Mots clés : ingestibilité / maïs / variabilité génétique / digestibilité des parois / lignine / amélioration génétique

Correspondence and reprints: Yves Barrière barriere@lusignan.inra.fr

Communicated by Gérard Guyot (Avignon, France)



© INRA, EDP Sciences 2003