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Anim. Res.
Volume 51, Number 1, January-February 2002
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Page(s) | 51 - 61 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/animres:2002004 |
Anim. Res. 51 (2002) 51-61
DOI: 10.1051/animres:2002004
Minimal dietary physical structure level for Belgian Blue double-muscled finishing bulls
Sam De Campeneerea, Leo Odiel Fiemsa, Hendrik De Bosschereb, José Michel Vanackera and Richard Ducatelleba Department Animal Nutrition and Husbandry, Agricultural Research Centre - Ghent, Scheldeweg 68, 9090 Melle-Gontrode, Belgium
b Faculty of Veterinary Science, University Ghent, Department Pathology, Bacteriology and Avian diseases, Salisburylaan 133, 9820 Merelbeke, Belgium
(Received 30 July 2001; accepted 16 January 2002)
Abstract
The minimal amount of dietary physical structure for Belgian
Blue double-muscled fattening bulls was investigated with four
feeding regimens. The trial involved 52 bulls weighing 330 kg at
the start and 680 kg at slaughter. All diets were fed ad libitum
and consisted of concentrates and maize silage in different ratios.
The structural value (SV), currently in use in Belgium as an index
of dietary physical structure for dairy cattle, of the diets
amounted to 0.79, 0.62 and 0.45 units per kg DM for the HSV (high),
MSV (moderate) and LSV (low) group, respectively. The fourth group
(LSVs) received the same diet as the LSV group, but additional
straw was provided ad libitum, to evaluate whether bulls were capable
of compensating for a possible lack of physical structure by eating
straw. From the start until 600 kg no differences in growth rate were
found. From 600 kg until slaughter (680 kg), the LSV group had the
highest growth rate (1.35 vs. 1.14 kg
d
-1). That same group also had
the highest DM- and NEF-intake during the first 84 days of the trial.
Although not significantly different, the MSV group had the highest
amount of lean meat in the carcass (776 g
kg
-1) and the lowest amount
of fat (100 g
kg
-1). The level of physical structure did not affect
meat quality. Overall, no external signs of subclinical or clinical
acidosis were observed. The length of the rumen papillae was not
affected by the diets. Histological examination of the ruminal epithelium
revealed that MSV and LSV exhibited the severest morphological changes.
However, it is unclear whether the welfare of these animals was endangered
by a shortage of physical structure. Based on the zootechnical performances,
no adverse effects were found when feeding a diet with an SV of 0.45
kg
-1 DM.
Résumé
Le seuil de fibrosité d'une ration chez les taurillons Blanc-Bleu
Belge culards.
Le seuil de fibrosité de la ration a été étudié chez
des taurillons Blanc-Bleu Belge culards soumis à quatre régimes différents.
L'essai a été réalisé sur 52 taurillons pesant au début de l'expérience
330 kg et à l'abattage 680 kg. Les animaux, nourris ad libitum, ont reçu
des rations à base de concentré et d'ensilage de maïs dans des proportions
variables. L'indice de fibrosité (actuellement utilisé en Belgique chez
les bovins laitiers) des régimes a atteint respectivement 0,79, 0,62 et
0,45 unités par kg de MS pour le groupe HSV (haut), le groupe MSH (modéré)
et le groupe LSV (bas). Le quatrième groupe LSVs a reçu le même régime
que le groupe LSV, mais complémenté avec de la paille fournie ad libitum,
afin d'évaluer si les taurillons sont capables de compenser, en mangeant
la paille, la perte de fibrosité de la ration. Du début jusqu'à 600 kg,
la vitesse de croissance n'a pas été significativement différente.
De 600 kg jusqu'à l'abattage (680 kg) le groupe LSV a eu la vitesse
de croissance la plus élevée (1, 35 vs. 1,14 kg
j
-1). Pour ce même groupe,
les quantités de matière sèche et d'énergie nette ingérées ont été les
plus élevées pendant les 84 premiers jours de l'essai. Bien que non
significativement différent, le groupe MSV a eu la proportion la plus
élevée de viande maigre dans la carcasse (776 g
kg
-1) et la proportion
de gras la plus faible (100 g
kg
-1). La fibrosité des rations n'a pas
affecté la qualité de la viande. De façon générale, aucun signe extérieur
d'acidose subclinique ou clinique n'a été observé. La longueur des papilles
ruminales n'a pas été affectée par le type de rations. L'examen histologique
de l'épithélium du rumen a montré que les changements morphologiques ont
été les plus sévères pour les groupes MSV et LSV. Cependant, il n'est pas
démontré que le bien-être de ces animaux soit altéré par le manque de fibrosité
des rations. Aucun effet négatif sur les performances zootechniques n'a été
observé avec une ration ayant un indice de fibrosité de 0,45 unité par kg DM.
Key words: physical structure / roughage / double-muscled bulls / performance / rumen histology
Mots clés : fibrosité / fourrage / taurillons culards / performance / histologie du rumen
Correspondence and reprints: Sam De Campeneere
e-mail: s.decampeneere@clo.fgov.be
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